Un belvédère dans la Vallée du Biros

Un belvédère dans la Vallée du Biros

C’est la dernière sortie 2022 (programmée). En cette veille des fêtes de fin d’année, nous sommes huit participants (toujours avec la parité…) Au départ de Colomiers (prévu à 7h mais l’animateur a du retard, dû au radio réveil…).

Le beau temps est annoncé, donc de ce côté-là, pas de soucis. Nous voici au petit hameau de Morère Rouge (920 m) dans la Vallée du Biros, son petit parking accueillant (petit ruisseau, table), la température est négative (-2°). Il est un peu plus de 9h (après avoir pris une boisson chaude), départ de notre randonnée (ciel bleu), dans les petites ruelles, certaines maisons sont joliment décorées… de pères Noël…

Très vite notre sentier (« timidement » balisé) est « soutenu », recouvert de feuilles et de branches (bien sûr) dans un « canal » et donc nous avons moins froid… Des granges, certaines en ruine, agrémentent cette rude montée, surtout qu’il faut avoir l’œil pour ne pas s’égarer du balisage. Après une heure et demie de marche (en nous retournant, nous avons déjà observé de grands sommets… blancs), nous voici au Col des Cassaings et sa cabane (rudimentaire), altitude 1497 m, une pause s’impose. Belle vue sur Le Mont Valier et le Pic de l’Har, drapés de blanc.

Nous repartons, nous décidons d’emprunter maintenant le GR10 E pour éviter les grandes pentes, mais au bout d’une petite demi-heure, il descend, donc hors sentier, mais dans un terrain à peine gelé, la montée se fait sans problème pour atteindre le petit col de Lauech (1601 m), la vue s’agrandit… deux isards « cavalent » au-dessus de nous. La cabane de la Roque est proche, nous empruntons un bon sentier (un peu glissant) qui nous y amène. Elle est en bon état (table et bancs restaurés ainsi que la fenêtre), cheminée (qui doit fumer), la partie couchage est fermée à clé (par un cadenas).

Allez, encore un petit effort, toujours sous le ciel bleu, et nous arrivons, par un timide sentier, à notre point culminant, le Pic de Courbayran (1759 m). Alors là, un panorama s’ouvre devant nous, même sur la plaine (mer de nuage, mais nous voyons Saint Lizier et Antras), du Mont Valier au lointain Cagire, et bien sûr le majestueux Pic du Maubermé. Une petite guirlande de neige sur la crête agrémente notre bonheur. Il est 12h30, nous prenons notre repas dans une atmosphère… printanière. 

Après une heure de pause, il nous faut redescendre, nous essayons par la face sud du sommet mais des genévriers nous barrent le passage, en traversée, nous revenons près de la cabane puis au col (pour la vue). Maintenant, nous prenons un « bon » sentier horizontal (ce qui permet de garder encore un peu de soleil, d’altitude et contempler… ) Revenons au Col des Cassaing, déjà à l’ombre, descendons notre sentier du matin (parties encore gelées), et au point de départ, il est 16h. Nous papotons auprès d’une habitante du hameau.

Pot de l’amitié à Saint-Girons. Merci Jocelyne et Nicole, Guillaume (au sommet) pour les bonnes pâtisseries. 

Retour Colomiers autour de 18h30.

Vu : tout le long de notre randonnée, hors des sentiers « battus », mer de nuages, un spectacle féerique drapé de blanc, deux isards, un vol de lagopèdes, des cabanes qui ajoutent de la convivialité.

En résumé, nous pensons avoir bien clôturé cette année 2022… dans nos Pyrénées.

Bonne fin d’année

et Joyeuses Fêtes !

♦ R2 / HR ♦